L'hippophagie

Je poste ce sujet -très important aux yeux de tous les cavaliers, j'en suis sûre- ici, faute de lui trouver une meilleure place.

Ce terme décrit la consommation de viande de cheval. Je n'en doute pas un instant, vous avez certainement déjà du tomber sur des pétitions pour lutter contre ce qu'on appelle "crime".

Malheureusement, je crains fort que ces pétitions -bien trop souvent rédigées avec une plume malhabile- n'aient qu'une portée limitée. Voire, même, un effet encourageant sur ceux que l'on nomment aujourd'hui "rageux" dans l'univers des blogs. De plus, ces pétitions non officielles sont signées par des anonymes, et je ne pense pas que des initiales suffisent à prouver un véritable avis.

Il ne suffit pas de dire que l'hippophagie est un crime, que c'est monstrueux, que l'on n'envisagerait jamais de faire ça à un homme !
Simplement parce que ces paroles n'ont pas de bases solides sur lesquelles s'appuyer.
Et aussi parce que l'homme consomme de la viande bovine en toute conscience, mais cela paraît normal. Mais alors, et si l'on faisait la même chose aux hommes ?

Le débat est ouvert. Mais restons calmes, et surtout, avançons nos arguments. Ce qui est scandaleux, c'est de voir que des amoureux du cheval, qui considèrent celui-ci comme bien plus qu'une vache, n'éprouvent aucune gêne à se griller un bon steak de temps en temps.

Pourtant, combien d'entre eux seraient prêts à mettre dans leur assiette un animal qu'ils ont au moins une fois regardé dans les yeux, qu'ils ont aimé, auquel ils ont fait confiance ?

La véritable question est plutôt là : Ne voit-on aucun remord ni inconvénient à manger un animal, tant que l'on n'a pas vu cette bête dans sa dernière heure, entrant dans l'abattoir, sentant la mort arriver grâce à un incroyable sixième sens qui la sauve à l'état de liberté ?